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French Days : oui au local, non à la surconsommation

Nés pour rivaliser avec le Black Friday, les French Days se présentent comme une alternative « made in France » aux grandes opérations commerciales venues des États-Unis. La prochaine édition aura lieu du 24 au 30 septembre 2025, et les commerçants espèrent relancer la dynamique après un printemps en demi-teinte. Mais derrière les bonnes affaires, la question reste entière : comment consommer malin sans céder à la surconsommation ?

 

Les French Days 2025 en quelques chiffres

Les French Days du printemps 2025 (30 avril au 6 mai) confirment que l’événement reste bien ancré dans l’esprit des Français : 82 % d’entre eux en ont entendu parler, même si seulement 22 % ont réellement acheté pendant la période (YouGov).

Côté commerce, les résultats sont plus nuancés. Selon le Webloyalty Panel, les ventes globales ont reculé de 4 % par rapport à l’édition 2024, avec une baisse de 4 % pour la mode et de 5 % pour l’univers maison (Comarketing News). Les pics d’activité restent marqués — le 1ᵉʳ mai, les commandes ont bondi de 27 % par rapport à la veille — mais globalement, l’opération apparaît moins dynamique que par le passé.

 

2) French Days vs soldes “historiques”

À l’origine, les French Days ont été créés en 2018 par six acteurs majeurs du e-commerce français (Fnac-Darty, Cdiscount, Boulanger, La Redoute, Rue du Commerce et Showroomprivé) pour défendre une consommation locale et se positionner face à Amazon. L’idée était aussi de redonner du souffle à des soldes “historiques” de plus en plus délaissés.

La différence est nette : les soldes traditionnels sont strictement encadrés par la loi, avec obligation de vendre à perte pour liquider les stocks. À l’inverse, les French Days reposent sur des promotions libres, souvent appliquées sur des produits récents, ce qui peut renforcer l’attrait pour les consommateurs mais aussi nourrir la tentation d’acheter plus que nécessaire.

En pratique, l’événement séduit davantage par son côté “bon plan express” que par de réelles bonnes affaires comparables aux soldes. Les enquêtes montrent d’ailleurs que la perception de l’authenticité des promotions reste plus forte pour les soldes que pour les French Days.

 

3) Oui au local, mais vigilance sur la surconsommation

L’avantage des French Days est évident : l’initiative met en avant des enseignes françaises et tente de capter une consommation locale plutôt que de laisser le champ libre aux mastodontes étrangers. Mais cette démarche n’est pas sans zones d’ombre.

D’abord parce que certains acteurs, notamment Amazon, communiquent sur des “French Days” alors qu’ils ne font pas partie de l’association officielle (RMC/BFMTV). Ensuite, parce que l’événement reste une incitation massive à acheter, parfois à coups de fausses urgences, de remises gonflées ou de stocks artificiellement présentés comme limités.

Bref, même si les French Days apparaissent comme une alternative plus vertueuse que le Black Friday, ils posent les mêmes questions de fond : a-t-on vraiment besoin de consommer davantage, ou doit-on repenser notre rapport aux “bonnes affaires” ?

 

4) Notre position : le prix juste toute l’année

Chez Oculus-Reparo, nous ne croyons pas aux remises temporaires pour attirer artificiellement les clients. Notre engagement est clair : proposer toute l’année des lunettes reconditionnées, jusqu’à 50 % moins chères que du neuf, sans attendre une opération commerciale pour en bénéficier.

Nous pensons que les prix justes doivent être la règle, pas l’exception. Dire “oui” au local, “oui” au durable, et “non” à la surconsommation, voilà notre vraie promo — disponible 365 jours par an.

 

En savoir plus

  • YouGovLes French Days, les Français en mode promo : lire l’article

  • Comarketing NewsUn premier bilan morose pour les French Days 2025 : lire l’article

  • BeezupFrench Days, liberté, visibilité, rentabilité (contexte e-commerce) : lire l’article

  • Site officiel French DaysPrésentation et origine : lire ici

  • RMC/BFMTVFrench Days et promotions Amazon : lire l’article